C’est ce seul nom qui m’a fait venir à Cannes. Dès les premiers murmures bruissants de sa possible participation au Festival de Cannes 2019, j’ai commencé à anticiper ma venue. Car sur les cinq fois où j’étais venu à Cannes pour le festival, jamais je n’avais vu de film de Tarantino. Et encore moins de Tarantino en personne. C’est ce monsieur qui a transformé mon intérêt pour le cinéma en véritable passion. Avant de vouloir faire des films, j’étais tout simplement un cinéphile, grâce à lui. C’était aussi ça dont j’étais à la recherche… Me reconnecter avec ma passion originelle, et une forme d’authenticité dans tout le faux que j’avais pu également observer depuis. Alors quand ce fut sûr qu’il viendrait avec « Once upon a time… in Hollywood », qui parle d’ailleurs in fine d’une forme de paradis perdu du cinéma, je n’ai pas hésité. Et si je n’ai toujours pas rencontré le maître, j’ai pu par chance voir le film. C’était loin d’être gagné !