Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand
La maison des scénaristes, de nouveau. La première fois je n’avais pas été sélectionné pour le festival de Cannes, mais j’avais pu quand même aller au festival avec eux. C’était en 2013. Cette fois-ci mon scénario de court-métrage « Willy dans le ciel » a été sélectionné pour participer à une rencontre auteur-producteur. Rencontre qui n’a rien donné, et d’être présent au Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand m’a pas laissé désagréable d’impression. Je n’ai rien trouvé de ce que j’aimé dans la sélection des films, ce qui a fini de me convaincre que je n’avais peut-être tout simplement ma place dans l’état actuel des choses.
Cannes 2016 et 2017
« Larmée des remords » et « Mon bann rêve lé en Créole » ont fait chacun le Short Film Corner du Festival de Cannes. Je m’y suis donc rendu coup sur coup, une nouvelle fois, deux années de suite. Le Short Film Corner est une superbe expérience que je recommande à tout jeune réalisateur. C’est vraiment une autre approche du festival, très bien pensée avec différents ateliers et de nombreux échanges avec des professionnels aguerris. On se rend compte à quel point on est nombreux à essayer de percer dans le milieu, et c’est un très bon endroit pour se roder à l’exercice de promotion de son film, avec beaucoup d’outils pour vous y aider. Alors il est certes très difficile de tirer son épingle du jeu, mais l’expérience est vraiment très enrichissante.
Tournages again
Malgré les difficultés à trouver un producteur, et un fiable au mieux, à partir de 2015 j’ai tourné trois court-métrage que j’ai auto-produit, avec un budget quasi-nul, avec l’aide cette fois-ci de personnes issus du milieu local. Si « KiZombie » a été réalisé en famille et entre amis, j’avais sur « L’armée des remords » un preneur de son et des acteurs qui avaient une petite expérience. Sur « Mon bann rêve lé en Créole », j’ai eu la chance d’avoir une vraie petite équipe de tournage, pour la première fois. Ces trois tournages ont été chacun une formidable expérience, et chacun des films a connu au moins une sélection en festival.
Voyages voyages
Après Tahiti, j’avais soif de découvrir d’autres destinations. Après avoir fait un voyage de cet ampleur, près de 30 heures dans trois avions différents, j’étais aguerri à l’exercice. Une destination avait toujours été mon rêve : New York. Et je ne fus pas déçu durant ces cinq jours que j’ai pu passé au cœur de Manhattan, à la découverte de la ville qui ne dort jamais. Un endroit fantastique, où je me suis senti comme un poisson dans l’eau. C’était peut-être juste l’euphorie que cela procure de réaliser un de ses rêves. C’était une première pour moi.
Toujours est-il que quelques temps plus tard j’ai pu visiter d’autres villes, plus proche, que j’avais toujours admiré dans les livres d’Histoire… Istanbul, Athènes et Rome. Pour travailler mon anglais, Londres. Pour voir mon équipe de football préférée, Manchester. Pour faire un road trip entre amis, Amsterdam. Paris, pour ses musées. Voyager, c’est presque aussi bien que de tourner un film.
G.R.E.C.
G.R.E.C. pour Groupement de Recherches et d’Essais Cinématographique. En Corse, à Porto Vecchio, je me suis fait accompagner pendant trois semaines dans l’écriture d’un scénario de court-métrage. Au menu, des analyses filmiques très poussées, des exercices de mise en scène originaux, et beaucoup de prises de tête à travailler, retravailler encore et encore le scénario. En est ressorti « Lodèr la rivière », scénario qui a « trouvé » une production qui malheureusement n’a que très peu développé le projet. Pour finalement l’abandonner à quelques mois de la fin du contrat d’option, la productrice préférant se faire embaucher dans une agence locale. Non sans avoir obtenu un financement de la Région Réunion pourtant. Le cinéma est un art merveilleux, mais le monde du cinéma, je le découvrais, ne l’était lui pas toujours.
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